J'aime ces ciels de montagne, si purs qu'à trop les regarder on en a le vertige.
Cinq jours à la montagne.
Glisser sur la neige, jouer avec les bosses et les aspérités de la piste, chuter et se relever en riant, être entrainée par F. vers un téléski et n'arriver au sommet qu'après trois tentatives (précisons que j'étais en snowboard), et encore, arriver en glissant sur le dos, cramponnée à la perche avec l'énergie du désespoir (celle qui aide à oublier le sens du ridicule), sous les applaudissements de F. et du pisteur, hilares.
Ne pas penser à la fac, au travail, ignorer les polycopiés appelant au travail pour leur préférer la contemplation d'un ciel éclatant d'étoiles.
Cela fait du bien de s'aérer l'esprit. Je n'ai pas travaillé, et je n'ai pas vraiment de remords. De toute manière le travail n'était pas énorme... juste quinze jours de cours. Demain il me faudra travailler mes tds, apprendre mon histologie, me remettre dans le bain, pour ce second semestre qui s'annonce plus éprouvant encore que le premier. Mais pour encore quelques heures, ne penser à rien.
Oublier l'angoisse de l'attente des résultats, celle qui me cueuille à la tombée des paupières, lorsque je n'ai plus rien pour la repousser.
Prolonger encore ces quelques jours, ma rencontre fortuite avec F (qui est dans ma fac) dans la station, ces deux aprèm' passés ensemble, à se pencher sur le plan des pistes, accrochés l'un à l'autre, les gamelles et les rires, les discussions évanescentes. Là encore c'était agréable, simple. On ne se connaissait que du fait de nos groupes de tds, nous n'avions en commun qu'un ou deux cafés pris ensemble, alors nos discussions restaient suspendues, floues et hachées par les descentes des pistes, et ce n'était pas plus mal. Cela diluait ma solitude tout en restant un repos des relations humaines, une aération, dont j'avais besoin. C'était simple.
Je me suis ressourcée, mais j'ai peur de retomber dans l'apathie dans laquelle l'épuisement m'avait plongée. Parce qu'elle annihilait mes volontés, engourdissait mes actes.
Il faut que je trouve un équilibre (bien que je doute que la p1 soit propice à l'équilibre) entre mon travail et mes rêves, entre l'épuisement qui point(ait/era) et ces choses, ces buts (d'autres chantiers, du bénévolat que je me suis promise de faire si je passe en p2), ces choses qui font que je suis moi et auxquelles je ne veux renoncer.
Je ne voudrais pas qu'une lassitude vampirise tout ça.
Je ne veux pas me perdre en route.
Il est tard, et je balance entre l'espoir et la peur. (Mais, peut être que la peur presse l'espoir, ou du moins, la réalisation de cet espoir...)
Commentaires :
Re: commentaire un peu plus general que le post, MAIS
Merci.
Ouais, puis j'y arriverai.
Sur le dos. La perche entre les dents, certes. Mais j'y arriverai.
D'abord, hein.
Re: Re: commentaire un peu plus general que le post, MAIS
(et en plus les zamericains ils sont mechants ils me lavent le cerveau pour que j'fais des fautes) (tu vois, "fais" au lieu de "fasse").
et ouais ouais, tu y arrivera. OUAIS!
éccoouuuteuh moooaaa, regarde moi dans les zzzyyyyeeeuuux...
t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver
(et puis bon en dernier recours on t'inscrit à la starac... tu chantes bien? -non parce que sinon on t'envoie au Bachelor, hein)
Re: éccoouuuteuh moooaaa, regarde moi dans les zzzyyyyeeeuuux...
Re: Re: éccoouuuteuh moooaaa, regarde moi dans les zzzyyyyeeeuuux...
Une petite touche d'auto-discipline, un zest d'enthousiasme, un soupçon de priorités pour un bouquet de saveurs à déguster avec le quotidien d'instant en instant ...
Ca c'est l'idéal de la recette réussie d'une bonne volonté ...
Après il est vrai que le moule attache souvent trop et que le fond se consume parfois un peu mais on arrive presque toujours à récupérer l'essentiel et l'aggrémenter heureusement lorsqu'on met du coeur au fourneau :o)
Bien à toi !
Songe
tournicoti
commentaire un peu plus general que le post, MAIS
t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver t'es la meilleure, tu vas y arriver
non mais ho.