Un énorme noeud au ventre, l'impression de ne pouvoir respirer. Les profs incapables de nous calmer, les avions volant bas, sifflets, rires plus aigus, plus nerveux, visages tirés d'appréhension, mon prof d'ED de physio réduit à lancer des craies sur les bavards pour les calmer.

Et puis.

Les résultats.

Aller vers le panneau, voir des personnes qui en reviennent, qui pleurant, qui pendu à son téléphone, qui la tête baissée.
Trembler de tout son corps. Attendre qu'il y ait moins de monde. Hésiter à y aller. un pas en avant, trois en arrière. Les mains fébriles. Et soudain se lancer.

Alors il faut garder à l'esprit que ceci n'est que le premier semestre. Que cela ne compte que pour un tiers de la note finale. Que des places se jouent à quelques centièmes de points. Que le second semestre favorise les doublants.

Mais.

Après avoir vérifié une bonne vingtaine de fois, à différentes heures, m'être pincée, avoir suivit du doigt, timidement, la ligne de mes notes à côté de mon numéro de table, jusqu'à mon classement, je peux dire que ce qui était affiché était :

Cinquième.

Je le dis, j'ai pleuré, avec N. (30) et A. (50).

J'y crois toujours pas.

(Et j'ajouterai : merci à tous ceux qui, à un moment ou à un autre m'on posté des messages d'encouragements, parceque mine de rien, ça aide. Enfin voilà.)