Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)
un mur à berlin
A ses copains
Au moment de se dire au revoir, il s'est penché vers moi, a posé la main dans mon dos, j'ai senti son parfum bien à lui m'envelopper, et j'ai souri sans regrets, tu n'es plus que mon passé. Il était venu tard et il est partit tôt, ça lui ressemblait pas mais je m'en fichais un peu.
On s'était pas beaucoup parlé de la soirée, bonjour/au revoir ; je dansais avec des amis dans la pénombre du sous sol, juste pour tourbilloner sur les écorchés, lui est allé boire à l'étage. J'étais détachée et heureuse, je savais que je n'aurai plus ces réminiscences à la con, qui me venaient parfois par bouffées, comme pour mieux me faire regretter. J'étais sûre d'en être débarassée car maintenant que j'étais face à lui, il n'en restait plus trace, ça ne tirai plus nulle part. Son sourire et son parfum n'ont réveillé qu'un lointain écho, un de ces arrières goûts d'avant, qu'on range dans une boite à souvenir, sans les renier ni les regretter.

Un peu plus tard, la tête de S. sur mes genoux, on discutait, affalés dans le canapés. Les blagues habituelles de B, la complicité avec C, et N que je découvrais entre deux plaisanteries. J'avais une vague envie d'aller vers lui, sans trop le connaître, que je n'ai pas réellement concrétisée, juste heureuse que ces envies naissantes soient là, juste heureuse d'être là au milieu de tous.
Et puis il y avait P et sa dispertion habituelle, on se serre dans les bras heureux et surpris, on se voit pas souvent mais il reste quelqu'un d'important, quelqu'un qui a été essentiel dans ma vie, on discute, on plaisante, comme si on s'était vus la veille pour la dernière fois.
Et puis tous les autres, moins présents, mais pas forcément moins importants, des cercles d'amis plus ou moins connus et enchevêtrés de connaissances proches ou lointaines et de relations.

J'en ai déposé quelques uns en voiture, N me guidait en riant, C somnolait dans les bras de B. On s'est séparés dans une dernière pirouette, et je suis rentrée, la voiture et son ronronement monotone sous la nuit, je me sentais bien. Juste bien.

J'sais pas si on r'connait quelqu'un à ses copains, mais je crois que les miens sont très très bien.
Ecrit par Villys, le Dimanche 20 Février 2005, 15:42 dans la rubrique "Cercle de bonheur".