Chevalier, ou pas [1]
--> Post scindé pour cause de logorrhée à canaliser
Il y a une semaine, je retournais sur l'immense site universitaire où j'ai passé ma P 1. On y allait pour fêter la fin des concours des P 1 actuels, et j'avais envie de revoir ceux qui s'étaient enfouis dans leur redoublement et qu'on avait pas vu de l'année.
Il faisait très chaud, et c'était étrange de refaire à pied ce chemin fait tant de fois, remonter la pente, dépasser les cours de tennis, contourner la maison du doyen, monter encore, passer devant la bibliothèque. A droite, l'amphi du second semestre, partout des bâtiments de labos, et là bas, là bas au fond, les bâtiments du premier semestre, les salles de td, la salle des concours.
Je me suis souvenue de toutes ces fois où j'avais fait ce chemin, RER-amphi, amphi-Ru, Ru-BU, BU-RER. RER-BU-RU-BU-RER sur la fin (j'aime la symétrie, il faut croire). Je me suis souvenue des matins d'hiver, de la BU trop froide.
Je me suis souvenue de l'ambiance en amphi, cette tension sourde, pulsatile, ce rappel permanent de l'échéance.
Ca paraissait si loin que c'en était presque irréel. J'en rêvais de cette deuxième année, et voilà que je l'ai traversée, sans trop m'en rendre compte. Et voilà que je ne prépare pas mes partiels, avec la tranquille indolence de l'autruche qui sait pertinement qu'elle risque gros, (je ne peux PAS me permettre des rattrapages, je serai là bas), mais qui prépare mal ses partiels. [Je pourrais faire une série de bouquins conceptuels, genre martine, mais qui s'appelerai "Villys a le cul bordé de nouilles", pour expliquer comment j'ai eu tout ça, bac, partiels, concours].
J'ai vu ces amis, c'était bon de les retrouver. De s'allonger dans l'herbe, de profiter enfin de l'environnement de ce campus, que les chanceux quittent pour aller au CHU. Là bas, au CHU, il est inconcevable que la p 1 manque, mais parfois, coincés que nous sommes entre une bretelle d'autoroute et la n7, devant le parc misérable et les quelques pelouses séparant les pavillons, on regrette un peu, mais un tout petit peu, l'environnement.
Il faisait très chaud, et c'était étrange de refaire à pied ce chemin fait tant de fois, remonter la pente, dépasser les cours de tennis, contourner la maison du doyen, monter encore, passer devant la bibliothèque. A droite, l'amphi du second semestre, partout des bâtiments de labos, et là bas, là bas au fond, les bâtiments du premier semestre, les salles de td, la salle des concours.
Je me suis souvenue de toutes ces fois où j'avais fait ce chemin, RER-amphi, amphi-Ru, Ru-BU, BU-RER. RER-BU-RU-BU-RER sur la fin (j'aime la symétrie, il faut croire). Je me suis souvenue des matins d'hiver, de la BU trop froide.
Je me suis souvenue de l'ambiance en amphi, cette tension sourde, pulsatile, ce rappel permanent de l'échéance.
Ca paraissait si loin que c'en était presque irréel. J'en rêvais de cette deuxième année, et voilà que je l'ai traversée, sans trop m'en rendre compte. Et voilà que je ne prépare pas mes partiels, avec la tranquille indolence de l'autruche qui sait pertinement qu'elle risque gros, (je ne peux PAS me permettre des rattrapages, je serai là bas), mais qui prépare mal ses partiels. [Je pourrais faire une série de bouquins conceptuels, genre martine, mais qui s'appelerai "Villys a le cul bordé de nouilles", pour expliquer comment j'ai eu tout ça, bac, partiels, concours].
J'ai vu ces amis, c'était bon de les retrouver. De s'allonger dans l'herbe, de profiter enfin de l'environnement de ce campus, que les chanceux quittent pour aller au CHU. Là bas, au CHU, il est inconcevable que la p 1 manque, mais parfois, coincés que nous sommes entre une bretelle d'autoroute et la n7, devant le parc misérable et les quelques pelouses séparant les pavillons, on regrette un peu, mais un tout petit peu, l'environnement.
Ecrit par Villys, le Samedi 4 Juin 2005, 23:24 dans la rubrique "Cercle de bonheur".
