Loupé
S au téléphone, il y a quelques semaines. Comme ça, sans trop de raison. Il était en plein milieu de ses écrits et il avai[t] envie de parler à une voix famillière. On s'était pas donnés de nouvelles depuis un moment, et ça m'a fait plaisir qu'il me rappelle, qu'il pense à moi comme quelqu'un à qui se confier.
Je révisais mes partiels, et après ma journée test en maison de retraite, j'avais besoin de parler à quelqu'un, oublier les naufrages ordinaires, juste parler, alors je l'ai appelé.
C'est toujours étrange de l'avoir au téléphone. Déjà un an depuis la dernière fois qu'on s'est vus. Deux ans au total entre nous, à exister à distance, des contacts irréguliers, et toujours cette chose, ce flottement, non-dit mais bien présent.
On sait ce qu'on a raté.
Hier un message pour me dire ses résultats. Bon, très bons. Voilà, j'avais réussit l'année dernière, et il est en voie de réussir son but à lui, au terme de sa prépa. On est à nous tout seuls des vitrines pour la réussite post bac de notre lycée.
N'empêche, en regardant tout ça, en lisant son texto, ma joie pour lui était teintée d'amertume. Pourquoi a t on dû passer par tout ça, s'éloigner, s'oublier peu à peu dans la monotonie des quotidiens au travail, sans plus trouver l'espoir de se dire qu'au bout on se retrouvera, parce que ce qu'on a raté est mort un soir de juin il y a deux ans, la force de la raison sur celle des balbutiements, les on aurai dû le faire plus tôt.
On avait loupé le coche, sans doute pour de bon, soyons lucides, et bizarrement il n'y avait plus que ça qui me submergeait en le félicitant en retour,
Le gâchis d'un garçon bêtement raisonable, et d'une fille qui n'a pas su briser ses raisons.
Je révisais mes partiels, et après ma journée test en maison de retraite, j'avais besoin de parler à quelqu'un, oublier les naufrages ordinaires, juste parler, alors je l'ai appelé.
C'est toujours étrange de l'avoir au téléphone. Déjà un an depuis la dernière fois qu'on s'est vus. Deux ans au total entre nous, à exister à distance, des contacts irréguliers, et toujours cette chose, ce flottement, non-dit mais bien présent.
On sait ce qu'on a raté.
Hier un message pour me dire ses résultats. Bon, très bons. Voilà, j'avais réussit l'année dernière, et il est en voie de réussir son but à lui, au terme de sa prépa. On est à nous tout seuls des vitrines pour la réussite post bac de notre lycée.
N'empêche, en regardant tout ça, en lisant son texto, ma joie pour lui était teintée d'amertume. Pourquoi a t on dû passer par tout ça, s'éloigner, s'oublier peu à peu dans la monotonie des quotidiens au travail, sans plus trouver l'espoir de se dire qu'au bout on se retrouvera, parce que ce qu'on a raté est mort un soir de juin il y a deux ans, la force de la raison sur celle des balbutiements, les on aurai dû le faire plus tôt.
On avait loupé le coche, sans doute pour de bon, soyons lucides, et bizarrement il n'y avait plus que ça qui me submergeait en le félicitant en retour,
Le gâchis d'un garçon bêtement raisonable, et d'une fille qui n'a pas su briser ses raisons.
Ecrit par Villys, le Samedi 11 Juin 2005, 10:14 dans la rubrique "Cercle pour rien".
