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un mur à berlin
Chevalier , ou pas [2]
--> C'est là, que le titre a un rapport avec le contenu
Petite, vers neuf ans, par là, je me rêvais étudiante. Ca me paraissait si loin. C'est marrant parce que je rêvais de ce que j'ai, les études de médecine, l'indépendance, paris, les soirées entre amis, mais je ne réalise pas. Petite, je me disais alors que je serai fondamentalement différente de ce que j'étais alors, que je serai une sorte de Villys sans peur et sans reproche, toute puissante (on choisit pas ces études par hasard), et... Un idéal qui n'aurai pas été moi en fait. Je m'imaginais, je ne sais pas, une nette séparation entre l'avant et l'après, le moi avant et le moi étudiante.
Et finalement, c'est moi qui suis là, à vivre ça sans le réaliser vraiment, non ce n'est pas que je ne réalise pas. Au contraire, je profite. Mais il y cette chose profondément inconcevable, je suis toujours moi.

Il n'y a eu ni séparation, ni différence. Je le suis devenue... Je ne suis rien devenue du tout en fait.
J'ai parfois cette impression, en voyant toutes les responsabilités qu'ont des gens pas tellement plus âgés que moi, que j'aurai bientôt, qu'il y a erreur, qu'on a oublié de me mettre en mode [adulte], ceux qui prennent les décisions, qui affrontent tout, sans peur ni reproche.

Et j'ai une impression tout aussi nette que la réponse qui vous pend aux lèvres (qui me pend au nez en tout cas), c'est qu'il n'y a -Oh ! surprise !- pas de bouton magique, qu'on ne devient -Oh ! Surprise !- Jamais sans peur ni -Oh (bon j'arrête vous avez compris le concept)- reproches.

Et certains esprits particulièrement vicieux voudront sans doute rajouter que les peurs et les reproches, les doutes, c'est ce qui fait l'humain, et que c'est indispensable surtout dans de tels métiers blablablabla
(je suis pas aussi neuneu que j'en ai l'air)

Ecrit par Villys, le Samedi 4 Juin 2005, 23:24 dans la rubrique "Cercle pour rien".

Commentaires :

Kohva
Kohva
05-06-05 à 01:03

(Ce qui est bien dans tes articles, c'est que tu fais les questions et les réponses. Si, si. Et qu'on a juste à approuver du coin de la tête - ou plutôt du coin de la lèvre, celui qui sert aux sourires.)

 
an-droid
an-droid
05-06-05 à 10:58

si j'ai touché le tiercé dans le désordre

Moi, je [c'est toujours ennuyeux de commencer par "moi je", mais même si on le supprime, ça ne changera rien] marchais avec une amie dans la rue en faisant des longueurs dans ma chambre. On avait des gros agendas, des téléphones portables (des talkie-walkies blancs, roses et verts avec une grande antenne molle), on sortait, et on repeignait notre maison au Canada en passant et repassant les pinceaux secs sur mon armoire. Je ne sais pas quelles études je faisais, mais elles n'avaient pas l'air de prendre tant de temps. 
Maintenant, je compte mes heures de sommeil, je fais des sciences, je sors et je décore les rues.

Avant j'imaginais ma vie d'étudiante sans prendre en compte un fait : je suis moi. Alors je sais que je ne serai jamais sans tout le patatra, mais jamais non plus sans une espèce de bizarrerie.
Toi tu.

 
Villys
Villys
11-06-05 à 10:15

Ceci dit,

c'est chouette le Canada.

 
an-droid
an-droid
17-06-05 à 21:00

Rien à voir

Alors du coup, j'ai lu Les faux monnayeurs, et j'ai vraiment beaucoup aimé.
Alors du coup, j'ai vu The taste of tea, et j'ai vraiment beaucoup aimé.